Association Culturelle Juive de Nancy

maison ouverte des cultures juives

Présentation de l’Association Culturelle Juive de Nancy

Issue de l’immigration juive d’Europe centrale du début du vingtième siècle et empreinte de la mémoire des survivants du génocide, l’Association Culturelle Juive de Nancy (ACJ) développe actuellement de multiples activités : conférences, concerts, théâtre, cours de yiddish, projections cinématographiques, activités récréatives. Dans le prolongement de l’esprit de son journal papier, Le Blik du 55, dont le dernier numéro est paru en 2007, l’ACJ maintient sur son site internet une information et une réflexion permanentes sur la vie juive en France et dans le monde.

Tous les ans au mois d’avril, l’association commémore, en partenariat avec la Communauté Juive de Nancy, le soulèvement du Ghetto de Varsovie.

L’ACJ possède un patrimoine matériel et symbolique de grande valeur. En 1946, le peintre Emmanuel Mané Katz réalise, à la demande de l’association, un vaste tableau évoquant le soulèvement du ghetto de Varsovie, qui est de nos jours placé dans la salle de conférences. À cette occasion, il offre à l’association trois peintures murales représentant des musiciens juifs (klezmorim). Une plaque murale de sept cents noms à la mémoire des Juifs immigrés déportés et exterminés est apposée dans le hall d’entrée de la maison.

L’ACJ s’est donnée pour mission de maintenir la pérennité de la culture juive sous toutes ses formes, de perpétuer la mémoire de la Shoah, de lutter contre le racisme, l’antisémitisme et toute forme d’exclusion. Elle se veut ouverte sur le monde et la cité, et travaille volontiers en partenariat avec d’autres associations sur des projets définis.

Sous l’impulsion d’une équipe dirigeante rajeunie, l’ACJ, qui a pour projet actuel affirmé de devenir une Maison Ouverte des Cultures Juives, entre résolument dans le vingt-et-unième siècle. Tout en ayant mis en place, grâce à l’aide publique et privée, un vaste programme de réhabilitation du lieu et de préservation de son patrimoine, avec, notamment, la restauration des peintures de Mané Katz et le catalogage des archives, elle s’est dotée de moyens modernes de communication et de diffusion.